Patrimoine - Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue
  • 1
    ALERTES
  • Alertes

    2024-08-12

    Le chalet Peter-Williamson sera fermé pour une durée indéterminée

    Le chalet Peter-Williamson a été endommagé suite à la tempête qui a eu lieu le vendredi 9 août 2024.
  • A A
  • Emploi
  • Contactez-nous!



    Recherche

    Patrimoine

    Patrimoine

    Patrimoine

    Un riche patrimoine bâti

    Sainte-Anne-de-Bellevue est la deuxième communauté la plus ancienne de l'ouest de l'île de Montréal, la paroisse ayant été fondée en 1703. Conséquemment, le patrimoine bâti du village patrimonial est des plus riches.

    Dès le 17e siècle, l’église de Sainte-Anne est la dernière halte obligée sur l’île de Montréal pour tous les voyageurs se rendant dans les Pays d’en haut (les Grands Lacs). Simon Fraser (1776-1862), marchand de fourrures important, y possède une maison construite vers 1800.

    Au 19e siècle, les rives de Sainte-Anne deviennent prisées par la bourgeoisie anglophone de Montréal, qui en fait un lieu de villégiature. Plusieurs majestueuses maisons de campagnes sont construites sur le bord du lac Saint-Louis à cette époque, dont quelques unes sont toujours en place aujourd'hui.

    En 1918, la Garden City Press, une entreprise importante pour l’histoire urbaine et économique de Sainte-Anne s’y établit. Il s’agit d’une imprimerie de manuels scolaires et de matériel éducatif destiné aux travailleurs et mise sur pied par J.J. Harpell. Cet homme d’affaires est influencé par les théories du Britannique Ebenezer Howard qui prônent l’organisation de cités-jardins pour éliminer l’insalubrité des villes. Dans cet esprit, Harpell veut aider ses employés à acquérir une propriété et il porte attention à l’aménagement du territoire qui entoure l’usine.

    Rues, parcs et infrastructures urbaines sont développées et 25 maisons sont construites pour les travailleurs à proximité de l’imprimerie. Pendant la grande crise, il engage des chômeurs pour planter des arbres et demande à Frederick Todd de créer un luxueux jardin japonais avec étang en face de la Garden City Press, dont malheureusement rien ne subsiste aujourd’hui. En 1945, Harpell transfère le contrôle du Garden City Press aux mains d’une coopérative ouvrière.

    Architecture d'esprit français (1600-1820)

    Maison Simon Fraser (vers 1800)

    La maison Simon-Fraser a été érigée entre 1790 et 1810 pour Peter Grant (1764-1848), l'un des associés de la Compagnie du Nord-Ouest. Le poète irlandais Thomas Moore (1779-1852) y aurait séjourné en 1804 et composé son célèbre texte « The Canadian Boat Song ». À la suite de l'incendie du manoir de la seigneurie de Bellevue, survenu en 1820, Simon Fraser (1760-1839), propriétaire du fief et également associé de la Compagnie du Nord-Ouest, acquiert la demeure pour en faire son manoir. Ses descendants en demeurent propriétaires jusqu'en 1965, alors qu'elle est vendue à la fondation Héritage canadien du Québec.

    Entre 1850 et 1890, la demeure est modifiée notamment par l'ajout d'un porche néogothique en façade et d'un tambour sur l'un des murs pignons. Elle subit de nouvelles modifications en 1892-1893, alors qu'elle est subdivisée en deux logements. Par la suite, les lucarnes sont garnies de frontons à arc surbaissé, tandis que les murs coupe-feu supportés par des consoles en pierre sont rasés lorsque la toiture est modifiée. De 1906 à 1954, la propriété abrite une succursale de la Banque de Montréal. Grâce à l'appui de la Société historique du Bout-de-l'Isle et de la fondation Héritage canadien du Québec, la maison Simon-Fraser est restaurée en 1962, dans le respect de l'évolution de l'édifice. Ces travaux sont effectués sous la direction de l'architecte Percy Roy Wilson (1900-2001), l'un des précurseurs de la restauration architecturale moderne dans la région de Montréal.

    Dépliants d'information sur les styles architecturaux

    Dépliant PIIA - Styles architecturaux 26 juillet 2018 - Guide générique