Centre Harpell
Le Centre Harpell est le centre communautaire municipal de Sainte-Anne-de-Bellevue. Jumelé à la bibliothèque, la piscine et au parc Harpell, ce complexe est le lieu de nombreux événements et activités organisées par la Ville.
Le Centre Harpell héberge également le Services des loisirs et de la vie communautaire de la Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue.
On y retrouve une grande salle multifonction, une salle de réception, des bureaux administratifs et toilettes publiques.
Les séances du conseil municipal ont lieu au Centre Harpell, ainsi que la plupart des séances publiques d'information et consultations publiques.
Coordonnées
60, rue Saint-Pierre
Sainte-Anne-de-Bellevue
H9X 1X9
Téléphone: 514-457-1605
Courriel: loisirs@sadb.qc.ca
Location de salles
Il est possible de louer la salle multifonction et la salle de réception pour des événements privés. Trouvez plus d'information dans cette section.
Qui est J.-J. Harpell?
En 1918 s'installe à Sainte-Anne la Garden City Press, une entreprise importante dans l’histoire urbaine et économique de la municipalité et qui se distingue des entreprises conventionnelles. Il s’agit d’une imprimerie de manuels scolaires et de matériel éducatif destiné aux travailleurs mise sur pied par J.-J. Harpell. Celui-ci choisit le site en fonction des nombreux avantages qu’offre la municipalité. Bien qu’éloigné du centre-ville de Montréal, le site est à proximité des deux voies ferrées qui traversent le secteur et qui permettent des expéditions rapides partout au Canada. Cet homme d’affaires est influencé par les théories du britannique Ebenezer Howard, qui propose l’organisation de cités-jardins pour éliminer l’insalubrité des villes. Dans cet esprit, Harpell veut aider ses employés à acquérir une propriété et il porte attention à l’aménagement du territoire qui entoure l’usine.
En 1918, rues, parcs et infrastructures urbaines sont développées et 25 maisons sont construites près de l’imprimerie pour les travailleurs. Pendant la Grande crise, Harpell engage des chômeurs pour planter des arbres et demande à Frederick Todd de créer un luxueux jardin japonais avec étang en face de la Garden City Press, dont malheureusement rien ne subsiste aujourd’hui. En 1945, il transfère le contrôle de l’entreprise à une coopérative ouvrière.