Vie sauvage - Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue
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    Vie sauvage

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    La Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue est choyée de compter plusieurs espaces verts où les animaux sauvages peuvent vivre en toute quiétude. Parmi ceux-ci, on retrouve le parc-nature de l'Anse-à-l'Orme, l'Arboretum Morgan et le parc agricole du Bois-de-la-Roche (Senneville), tous trois ouverts au public.

    Principaux habitats naturels

    Parc-nature de l'Anse-à-l'Orme

    Ce parc linéaire de 233 hectares est partiellement aménagé.  Il s'agit d'un territoire qui abrite des prairies humides, des marais, des anciennes terres agricoles en friches, des forêts ainsi que la Rivière-à-l'Orme. Des centaines d'espèces d'oiseaux et d'animaux y vivent, dont certaines sont en voie de disparition et rares. La forêt centenaire a été désignée écosystème forestier exceptionnel (EFE) par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec.

    Cerf de Virginie

    Arboretum Morgan

    L'Arboretum Morgan, une réserve de 245 ha de bois et de champs appartenant à l'Université McGill, offre un habitat idéal pour de nombreuses espèces. De la musaraigne à queue courte au cerf de Virginie, les experts de l'Arboretum estiment qu'il existe sur le territoire 29 espèces de mammifères, 15 espèces de reptiles et d'amphibiens et un peu plus de 200 espèces d'oiseaux (dont beaucoup s'y reproduisent), ce qui en fait l'une des régions les plus diversifiées sur l'île de Montréal.

    Les naturalistes du campus Macdonald de l'Université McGill rendent accessible au public une panoplie de documentats sur la faune et la flore de l'Arboretum (en anglais seulement pour l'instant) :


    Parc-agricole du Bois-de-la-Roche

    Le parc-agricole du Bois-de-la-Roche est un domaine rural représentatif des fermes de l'ouest de l'île du début du siècle. Avec une superficie de 191 hectares - soit la superficie du Mont-Royal - la majeure partie du parc a une vocation agricole et l’autre partie est restée à l’état naturel.

    Énoncé de l'intérêt patrimonial du Bois-de-la-Roche

    Ne pas nourrir les animaux sauvages

    Nourrir un animal sauvage peut être perçu comme un geste généreux, mais il est important de s’en abstenir, tant pour le bien-être de l’animal que pour le nôtre.

    Une question de santé et de sécurité
    La majorité des animaux sauvages sont en santé, mais certains d'entre eux peuvent être porteurs de maladies infectieuses comme la rage, susceptible d'être transmise à l'humain. Il ne suffit pas de tenter de distinguer l’animal malade des autres, contrairement à ce qu’on pourrait penser, un animal malade n’est pas toujours agressif et peut paraître plutôt amorphe et docile. De toute façon, une réaction inattendue de l’animal sauvage est toujours possible, qu’il soit malade ou pas; il faut rester vigilant et garder ses distances.

    De plus, les aliments consommés par l’humain ne sont pas nécessairement appropriés pour la faune sauvage. Nos aliments ont souvent peu de valeur nutritive pour les animaux et peuvent même s’avérer néfastes pour leur santé. Le pain et les gâteries, par exemple, peuvent occasionner de sérieux problèmes d’embonpoint et interférer avec leurs activités, notamment la migration des oiseaux à l’automne.

    Pour éviter la modification du comportement de la faune
    Nourrir les animaux sauvages a pour conséquence de diminuer leur autonomie; ils peuvent devenir dépendants de cette source artificielle de nourriture et passifs face à la quête de nourriture en milieu naturel.

    De plus, la diminution de la peur naturelle de la faune sauvage envers les humains peut entrainer toutes sortes de situations conflictuelles, comme une augmentation des déplacements, augmentant le risque de collisions avec un véhicule.

    Favoriser un contact sain, de part et d’autre
    Malgré toutes les bonnes intentions, nourrir les animaux sauvages engendre bien davantage de torts que de bienfaits. Pour soutenir la faune et faciliter son observation, l’aménagement sur son terrain d’un petit jardin propice à la biodiversité ou l’installation d’une mangeoire à oiseaux durant la période hivernale (lorsque les fruits des arbres ne sont plus disponibles) représentent des avenues plus appropriées.

    De façon générale, en matière d’observation de la faune sauvage, il faut retenir les règles de base : garder une saine distance et éviter d’influencer le déroulement des activités régulières de l’animal dans son milieu naturel. En conclusion, si vous appréciez les animaux sauvages, ne les nourrissez pas et laissez-les poursuivre leurs activités… naturellement !

    Cadre légal
    Selon le règlement municipal numéro 770 sur les nuisances et la sécurité, il est interdit de capturer, de nourrir ou de poser tout acte visant à procurer le gîte à un mammifère sauvage sur le territoire de Sainte-Anne-de-Bellevue.

    La Ville de Montréal a également un règlement à cet effet : le nourrissage des animaux sauvages est interdit en vertu du règlement relatif à la fréquentation et à la conservation des parcs régionaux de la Ville de Montréal (09-029). Les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant atteindre 4000 $.


    Présence de coyotes sur le territoire

    Le coyote a agrandi son territoire dans les dernières années et sa présence a été signalée dans de nouveaux secteurs, dont le parc-nature de l'Anse-à-l'Orme et le parc agricole du Bois-de-la-Roche. Nous tenons donc à vous informer sur les mesures à prendre pour favoriser la coexistence avec cet animal qui sest adapté la vie en milieu urbain.

    Important

    Signalez la présence de coyotes dans votre secteur en appelant la ligne Info-coyotes, 438 872-COYO (2696), ou en complétant le formulaire en ligne disponible sur la page web de la Ville de Montréal. Ces informations sont essentielles pour planifier les interventions adéquates permettant dassurer une coexistence harmonieuse.

    Caractéristiques

    • Le coyote est un animal qui a très bien su s'adapter au milieu urbain même si, à la base, il craint l'humain.
    • Le coyote est actif surtout la nuit
    • Le coyote demeure un animal sauvage et il peut être dangereux de tenter de lapprocher
    • Le coyote se nourrit principalement de petits rongeurs
    • En milieu urbain, les coyotes fréquentent surtout les espaces verts (parcs, golfs, friches, lignes électriques et corridors ferroviaires)
    • Le coyote peut transmettre certaines maladies aux humains, telles que la rage.


    Précautions générales

    • N'approchez pas et ne nourrissez pas les coyotes. Le nourrissage des animaux sauvages est interdit (règlement 770) et les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre 4000 $
    • Habituez les enfants à ne jamais s'approcher dun coyote et de tout autre animal sauvage
    • Ne nourrissez pas les animaux (même les chats ou les chiens) d'extérieur
    • Assurez-vous de garder vos ordures hors de portée des animaux. Respectez l'heure de dépôt des ordures en bordure de rue
    • Ramassez les fruits qui tombent des arbres, car ceux-ci constituent une source de nourriture attrayante pour les animaux sauvages, dont le coyote


    Sécurité des animaux domestiques

    • Gardez les chiens en laisse dans les parcs et circulez uniquement sur les sentiers aménagés comme l'exige la règlementation municipale
    • Gardez les chatsà l'intérieur, en particulier la nuit


    Que faire si vous croisez un coyote?

    • Gardez votre calme
    • Laissez à l'animal l'espace nécessaire pour s'enfuir

    Si le coyote ne part pas ou s'il a une réation agressive :

    • Donnez-vous un air imposant en levant vos bras
    • Faites du bruit ou criez pour l'apeurer
    • Vous pouvez également lancer des objets dans sa direction, mais sans le viser directement pour ne pas le rendre plus agressif
    • Éloignez-vous en reculant lentement et en gardant un contact visuel avec l'animal. Évitez de lui tourner le dos. Ne courez pas.
    • Composez le 911 en cas durgence


    Pour en savoir plus : www.ville.montreal.qc.ca/coyote